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Jouer Wonderwall : BATTERIE

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Wonderwall

Wonderwall drums

Wonderwall drums : L’Arrangement Batterie de “Wonderwall” d’Oasis.

Le morceau “Wonderwall”, sorti en 1995 sur l’album (What’s the Story) Morning Glory? du groupe britannique Oasis, est l’un des titres les plus emblématiques de la britpop des années 90. Si la chanson est souvent mise en avant pour son aspect mélodique, notamment grâce à la guitare acoustique et aux paroles poignantes, l’arrangement batterie, joué par Alan White, joue un rôle fondamental dans la structure et l’identité sonore de la chanson.

Wonderwall drums : Une approche minimaliste et subtile. 

La batterie dans “Wonderwall” se distingue par son minimalisme et son approche subtile, en contraste avec les morceaux plus énergiques du même album. L’arrangement batterie est conçu pour soutenir la progression de la chanson tout en laissant la place à la mélodie et aux émotions véhiculées par la voix et la guitare acoustique.

Wonderwall drums :  Intro et Couplets.

Dès le début du morceau, la batterie reste absente pendant les premières mesures, permettant à la guitare acoustique d’établir l’atmosphère douce et mélancolique. Alan White entre progressivement, et quand il le fait, c’est de manière subtile et mesurée. La rythmique jouée toute en finesse soutient la progression sans la dominer. Notons qu’Alan White utilise des fagos pour donner un son chaud et acoustique à la batterie.

Wonderwall drums :  Les refrains

Lorsque le morceau atteint le refrain, la batterie devient plus présente, mais Alan White choisit de ne pas basculer dans un jeu agressif ou complexe. Il opte pour un rythme simple mais plus soutenu avec des coups de caisse claire réguliers, ce qui donne de l’impact à chaque refrain. Le charleston se fait plus continu et la basse devient plus marquée, donnant au morceau plus d’élan tout en restant en phase avec l’atmosphère générale du morceau.

Un autre aspect notable de la batterie dans “Wonderwall” est son absence d’effets ou de remplissages complexes. Alan White privilégie la retenue et la répétition, utilisant un style dépouillé qui correspond à l’esprit de la chanson, tout en évitant de voler la vedette à la progression harmonique.

Wonderwall drums :  Pont et outro : des variations subtiles

Dans le pont et l’outro, la batterie continue d’adopter cette approche minimaliste et se concentre sur la continuité rythmique du morceau. Les légères variations dans l’intensité de la frappe et les nuances apportées sur le charleston permettent de créer une évolution sans surcharger l’arrangement.

La simplicité de l’arrangement batterie dans “Wonderwall” contribue à maintenir l’émotion brute de la chanson, en permettant aux paroles et à la mélodie de s’exprimer pleinement. L’approche choisie par Alan White fait également écho à l’esthétique générale du rock britannique des années 90, où la sobriété dans l’instrumentation permettait souvent de mettre en valeur le cœur des chansons.

Wonderwall drums : Le Jeu d’Alan White

Alan White est connu pour son jeu efficace, précis et sans fioritures. Son style est souvent caractérisé par une technique simple mais irréprochable, ainsi qu’une capacité à soutenir une chanson sans pour autant chercher à en être le protagoniste. Comparé à son prédécesseur, Tony McCarroll, dont le jeu était plus rugueux et direct, White a apporté une touche de sophistication et de finesse au son d’Oasis.

Wonderwall drums : Un sens aigu de la retenue

L’un des aspects les plus frappants du style de White est son sens de la retenue. Cela se traduit particulièrement dans des morceaux comme “Wonderwall”, où le batteur doit résister à la tentation de complexifier inutilement l’arrangement pour maintenir une atmosphère douce et mélodique. Cette capacité à rester simple, tout en soutenant parfaitement le morceau, est une marque de fabrique de White.

Wonderwall drums : Une précision millimétrée

Le jeu de White est également reconnu pour sa précision rythmique. Il frappe avec une exactitude qui donne aux morceaux d’Oasis une certaine rigueur tout en laissant place aux envolées émotionnelles de Liam Gallagher et aux guitares saturées de Noel Gallagher. Cette précision est cruciale dans une chanson comme “Wonderwall”, où chaque frappe doit être dosée avec justesse pour ne pas dénaturer l’atmosphère intimiste.

Wonderwall drums : Une capacité d’adaptation

En rejoignant Oasis en 1995, Alan White a dû s’adapter rapidement au répertoire existant tout en imposant sa patte. Avec “Wonderwall”, il a su apporter une dimension différente à la batterie par rapport aux albums précédents, en introduisant des subtilités rythmiques tout en respectant l’âme de la chanson. Son jeu s’intègre parfaitement aux arrangements, prouvant son talent pour servir le morceau plutôt que pour briller individuellement.

Wonderwall drums : Conclusion

L’arrangement batterie de “Wonderwall” est un modèle de simplicité et d’efficacité, conçu pour soutenir la structure globale du morceau sans en voler la vedette. Alan White, par son style de jeu précis, subtil et mesuré, a apporté une nouvelle dimension à la musique d’Oasis. Son sens de la retenue et sa maîtrise technique ont permis à “Wonderwall” de devenir une chanson intemporelle, où chaque élément, même le plus simple, joue un rôle essentiel dans l’émotion dégagée.

En somme, l’approche d’Alan White sur “Wonderwall” illustre parfaitement l’importance d’un jeu sobre et réfléchi dans le rock, où l’efficacité prime sur la virtuosité, au service de la musique et de l’atmosphère.